Comme j'ai aimé le faire...
L'enjamber, d'un légé coup de rein la mettre sur son point d'équilibre,
L'empoigner fermement, la laisser chauffer ainsi et la sentir vibrer,
Passer mes gants, ajuster les jambes de mon pantallon,
Verifier les boutons pression un par un, checker une dernière fois la sangle...
Et... plonger,
Maintenant, je la dirige, mais c'est elle qui me tient,
C'est elle qui me porte, me transporte, m'emporte, ça va vite
Je me laisse enivrer, le sentiment de ne rien craindre m'envahit,
Je n'ai plus qu'une chose à faire, trouver ma place dans le monde,
Rien craindre... rien
Comment est-ce possible ? D'ou vient cette sensation ?
Est ce la puissance qui nous envellope lorsque nous faisons corps ?
Ou bien est-ce plus profonds, plus noir ? Le feu d'une boule de gaz volatil ?
Et pourtant mortel, et pourtant en vie, faut-il vraiment aller toucher la limite ?
Oui cette limite.
Celle qui nous prouve que la vie est courte et qu'on y tient.
Que les sensations sont bonnes, qu'il faut les savourer.
Qu'on ne saura peut être jamais pourquoi, mais qu'il faut continuer...
Tu es tellement loin petite limite, je n'ai plus de monture pour aller te chercher...
Tu me manques ce soir.
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